Gare, aujourd'hui immeuble de rapport

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Saint-Julien-l'Ars

La desserte de la commune de Saint-Julien-l'Ars est intégrée à la 1e section des travaux de la voie ferrée de Poitiers à Châteauroux par Le Blanc à la limite du département (déclarée d'utilité publique le 7 avril 1879). La ligne est réalisée sous maîtrise d'ouvrage de l'Etat, sous la direction des Ponts-et-Chaussées. Tous les plans sont signés de l'ingénieur ordinaire A. Cahen. L'emplacement des gares de Mignaloux-Nouaillé, Saint-Julien-l'Ars, Jardres et Chauvigny est soumis à enquête publique fin 1879 - début 1880. La ligne est finalement concédée à titre définitif par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie, le 28 juin 1883 et approuvée par une loi le 20 novembre 1883. La compagnie Paris-Orléans en prend possession le 28 janvier 1884.

Avant la remise de la voie à la compagnie d'Orléans, plusieurs travaux de faible ampleur doivent être achevés en 1886-1887. Il s'agit également de modifier les gares de Saint-Julien-l'Ars, Jardres et Chauvigny pour permettre la réception des pierres de taille en tenant compte des demandes de la Société des Carrières du Poitou.

Elle se trouve sur le tracé du premier lot réalisé, de Mignaloux-Nouaillé à Chauvigny, inauguré le 18 juin 1883.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle (incertitude)

Dates

1881, daté par travaux historiques

Auteurs Auteur : Cahen A.

Ingénieur ordinaire affecté au contrôle de l'arrondissement du nord de la Vienne (Châtellerault) dans les années 1860 (notamment contrôle des bacs sur la Vienne, le Clain et le nord de la Gartempe) ; il dessine les plans de l'avant-métré de la ligne de chemin de fer Poitiers-Le Blanc en 1882-1883.

, ingénieur des Ponts et Chaussées (attribution par source)

Les deux gares de Saint-Julien-l'Ars et de Jardres sont du même modèle : un corps de bâtiment à un étage, une façade de quatre travées. Les baies sont cintrées, celles de l'étage étant soulignées d'un bandeau d'allège. Les pignons sont éclairés d'un oculus circulaire au niveau du comble sous lequel un cartouche rectangulaire indique le nom de la station. Les toits à longs pans à pignons couverts sont en tuile mécanique.

Ces corps de bâtiments sont tout à fait conformes au Recueil des types (maisons de gardes, stations : dispositions générales et bâtiments) pour l'étude et la construction des chemins de fer, annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880, publié par le Ministère des Travaux publics, direction générale des chemins de fer.

En face des gares, de l'autre côté de la voie ferrée, se trouvaient des abris encore visibles sur les cartes postales anciennes. En bordure de la gare de Saint-Julien-l'Ars s'est implantée la Coopérative agricole des producteurs de la région de Poitiers.

La transformation en logements a entraîné la création d'un escalier extérieur avec des accès depuis la façade sur la troisième travée, du côté de l'ancienne cour des voyageurs.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile mécanique
Étages

1 étage carré

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Saint-Julien-l'Ars

Milieu d'implantation: en écart

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